Montreuil - Makwacha, Makwacha - Montreuil. Va et vient entre les continents pour comprendre la façon dont font sens des fresques sur des murs, pour celles qui les peignent, et pour d'autres spectateurs, parfois radicalement lointains.
Comme repères et entrées dans cette recherche : mondialisation, technologies de l'information et expérience esthétique...
grâce à mes chers partenaires babeldooriens, je fais la présentation de l'expérience de terrain et des avancées de la recherche levendredi18 octobre 2013, à la Maison des Associations de Montreuil,
En raison des troubles dans le pays, les excursions en dehors de Lubumbashi et de l'axe routier sud (où se trouve Makwacha) furent limitées. Néanmoins, quelques sorties m'ont permis d’entrapercevoir d'autres exemples de kushiripa.
Annoncées voici quelques temps, les preuves en images de ces autres peintures réalisées, elles, par les habitants de Makwacha (et non pas par le trio des peintres en herbe lushois).
Surprise que suscite mon retour. Un jour de retard + conviction que beaucoup d'autres tâches m'appelaient ailleurs (quitter Lubumbashi pour rejoindre Makwacha!) : diable, je suis revenue.
Dans ce temps trés dense de la
découverte (nouveau territoire), expérience et recherche se lient
intimement et en voulant dire les avancées de l'enquête, je ne sais
par où commencer tant le monde dans lequel se déroule la scène
(notre enquête) est partout présent - dans chaque détail se lit
l'ensemble, et quel ensemble!
Avant de partir, j’avais re-discuté avec les deux ou trois
personnes s’étant rendues sur place, à la va-vite consulté ou re-consulté quelques
sites et guides – il a suffi d’une quinzaine de minutes à l’arrivée pour que les
doctes informations soient balayées : place au sensible !
Dans l'ouvrage passionnant de Monique Sicard (qui regroupe des entretiens menés auprès de différents spécialistes et chercheurs travaillant sur le fonctionnement du cerveau) se trouve cette définition / évocation de la recherche tout à fait de mon goût: